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Rencontres photographiques 2021

Émilie Möri,  invitée d'honneur remplacée par Nathalie Hamm-Bellion

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Laurent BARRERA : Chevaux divins ou « Horses Kami »

La série« Chevaux divins » ou « Horses Kami » a été réalisée entre les deux confinements de 2020 en France. 

Mon intention artistique dans cette série est de retranscrire sous la forme de 12 photos, cet univers magique qui est la résultante de la croisée de trois pôles : minéral, végétal et animal (les éléments tempétueux renforçant cette expression ... ). L'humain qui relie ces trois pôles, c'est l'artiste qui témoigne de ce qu'il a vu et vécu. 

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Michel DAUMERGUE : Noire Islande

Des cascades énormes, du roc, de la lave figée... Une île entre deux continents, des paysages hors des limites habituelles, fracturés, craquelés. Toutes les activités les plus violentes de la terre y sont visibles. C'est un pays magnifique mais aussi rude et quasi désert : Faire des dizaines de kilomètres sans rencontrer de présence humaine n'est pas rare. Une monotonie noire s'en dégage parfois et se transforme en une esthétique que je n'avais jamais rencontrée. Le choix du noir et blanc me permet ici d'essayer de rendre compte de cet aspect particulier de l'Islande.

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Régis DAVID : Paradis perdu

Originaire du nord de la France, plus précisément de Dunkerque, j’ai passé mes vingt-cinq premières années avec la mer du Nord comme terrain de jeu.

Ce littoral aménagé voire dévasté diront certains, a vu dans les années soixante s’installer différentes industries : sidérurgie, métallurgie, construction navale, pétrochimie, raffinerie… et le nucléaire dans les années 70-80.

Quelques décennies plus tard, l’appareil en bandoulière, je me suis rendu à plusieurs reprises vers Lavera, Port de Bouc, Fos sur Mer.

Je suis parti à la découverte de ces zones, pour retrouver finalement un environnement proche de celui que je connaissais déjà, mais avec le soleil, une mer plus calme et d’une autre teinte.

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PAULINE FOURNIER : Sanita et l'école du toit du monde

En Mars 2019, je suis allée faire un trek au Népal dans la vallée de l'Everest. Au cours du séjour, nous avons été contraints de rester une petite semaine dans le village de Pangboche à 4000 mètres d'altitude. C'était la fin de l'hiver. Il faisait très froid. Les journées s'égrainaient lentement. 

Tout au sommet du village, se trouvait l'école. J'ai rencontré Sanita, petite fille de quatre ans, qui vit là sous une bâche avec son frère et sa mère. Son père est souvent absent. Il transporte avec ses yaks des vivres jusqu'au camp de base de l'Everest. A force d'observation, j'ai réalisé combien la vie de ces personnes était rude : les travaux des champs et les tâches ménagères occupent les journées des adultes. Les neuf enfants du village vont à l'école. 

Peuvent-ils rêver d'un avenir meilleur ?

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Nathalie HAMM BELLION : Urban Red 

URBAN RED contraste l'architecture Romane et l'architecture moderne Cubique, en y associant une seule et unique couleur : LE ROUGE. 

Elle peut être à la fois sobre et minimaliste, vivante avec des effets de mouvements. URBAN RED intègre des éléments de notre vie de tous les jours par le biais d'une pose longue. 

Des présences humaines apparaissent et enrichissent un kaléidoscope d'émotions contradictoires. Cette combinaison spontanée trouve son harmonie tout naturellement

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Antoine JANOT : Les Sans Couleurs

Ces photos ont été prises lors de la Journée mondiale de l'albinisme au Centre d'information des Nations Unies à Dakar en 2019.

Au Sénégal, 95% des personnes vivant avec l'albinisme meurent avant l'âge de 30 ans à cause d'un cancer de la peau. Une grande majorité de ces personnes est analphabète et contraintes de mendier en raison de la discrimination et de la persécution dont elles souffrent.

En Afrique de l'Ouest, des viols sont régulièrement commis envers eux car on croit que faire l'amour avec l'un d'entre eux guérit du sida. Victimes de croyances populaires très enracinées, ils vivent dans la peur d'être mutilés, voire tués, pour qu'un de leur membre serve aux incantations d'un marabout.

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Léonor LUMINEAU : Confinée dans mon corps mais pas dans ma tête

En période de confinement, le plus dur pour moi, un peu hyperactive, est sans nul doute l’enfermement. En parallèle, une des facultés de l’être humain que je trouve la plus fascinante est l’imagination, précieuse en ces temps de Covid et qui disparaît souvent avec l’âge. Je me suis donc dit que j’allais profiter de cette mesure pour travailler mon imagination qui aussi parfois s’encrasse. Dans mon appartement parisien de 45m2 je me suis donc réinventé des mondes au quotidien pour garder le fil. Des semaines presque comme les autres en somme.

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Camille NIVOLLET  : Ainsi squattent-ils

Au Sud de Paris, un bâtiment vacant de 10 000 m2 est devenu l’un des plus grands squats d’Île de France. Ouvert mi-juillet 2020, en pleine pandémie dans des anciens locaux d’une grande firme de cosmétiques, ce lieu abrite aujourd’hui près de 70 personnes. Ils ont entre 21 et 70 ans, sont issus de milieux socioculturels différents, des musiciens de tous styles, certains issus de la fête libre du reggae au hip hop jusqu’aux musiques électroniques, réfugiés, militants ou encore simples travailleurs, tous sont unis par l’impossibilité de se loger dans la capitale. 

Divisé en deux bâtiments, reliés par un parking souterrain, le squat de « L’Or est Al » (un nom choisi par les habitants) est un véritable labyrinthe où se développe une micro société. Les espaces sont divisés, organisés et personnalisés… 

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Bastien PERREUIL  : Comme un goût de chlorophylle

Le sujet de cette exposition est la diversité des plantes par leurs formes, leurs couleurs, leurs apparitions au fil des saisons. Toutes les plantes photographiées sont présentes en France, souvent proche de mon domicile.

Je souhaite montrer la beauté de la nature « ordinaire », faire voir qu’il est facile de s’émerveiller à quelques pas de chez soi et sensibiliser à la protection de la nature.

Ma démarche est d’éveiller la sensibilité des personnes à travers une vision artistique des plantes

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Christian PETER  : Rencontres improbables

Nous sommes des millions à les regarder avec intérêt sans jamais les voir, ils trônent derrière les vitrines telles des portants. Ils épousent nos formes, leurs visages sont impersonnels, lissés, stylisés, voir même absents, afin de ne trahir aucune émotion. Pourtant, aux détours des reflets mon imagination voyage et se dessinent alors  des relations autant inattendues qu’improbables. La frontière est transparente mais sa surface, au gré de la lumière, lie les univers dans une vision fantasmée. S’il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas, pour le reste il y a  la tectonique des cœurs.

Cette série utilise deux univers, celui de la transparence et celui du reflet, pour créer des rencontres avec des sujets en vitrine et l’environnement de ce qui se passe dans la rue.

Le rideau de verre qui assemble les deux univers par la magie de l’incidence lumineuse, fait voyager mon imagination qui s’évade dans des scènes inattendues et improbables.

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Lucas SAVOIE : Concentre-toi sur la lumière

Plus qu'une esthétique photographique, c'est une philosophie que j'ai décidé d'adopter pour le second confinement. En réponse à la maladie, la solitude, le mauvais temps et la déprime automnale, j'ai fait le choix de l'amour, de la passion et de l'émerveillement. J'ai cherché la lumière dans la noirceur.

Concentre-toi sur la lumière est autant un titre qu'un mode d'emploi pour cette série.


Olivier ZOLGER  : Chorégraphie en clair-obscur

Chorégraphie en clair obscur est une série de photographies qui représente des poses de danseuses avec un éclairage très particulier qui ne révèle qu’une petite partie des corps des ballerines. Cet éclairage en clair obscur donne cette impression qu’un coup de pinceau a éclairé les danseuses.

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