Nadège Costa : À fleur d’Elle

Un regard intérieur, une émotion , harmonie de la poésie et de l’érotisme. Peut-être le songe d’un autre temps ou l’instant sensible du désir d’être. Autoportraits réalisés dans une volonté de laisser place à l’imaginaire, transmettre cette délicate féminité dans une ode à la sensualité , s’émouvoir d’un instant saisi au delà d’une identité...

« L’érotisme est l’une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie » Anais Nin

Philippe Desgraupes : Mains & maintes fois

Si les yeux sont le miroir de l’âme, la main est plus prosaïquement « l’outil »qui a fait dire à Darwin que « L’homme n’aurait jamais atteint sa place prépondérante dans le monde sans l’usage de ses mains ».

Dans notre société post industrielle, le travail de la main est valorisé ; ne dit-on pas : « fait main », « cousu main », « ramassé à la main ». Et à l’inverse, la main est utilisée dans des expressions telles que : « garder les mains dans les poches », « avoir un poil dans la main » pour désigner des personnes paresseuses. C’est également un signe d’appartenance sociale : « mains calleuses », « mains blanches », sans parler de ceux qui n’aiment pas « se salir les mains ». La main est un outil de communication sans laquelle les sourds ne pourraient pas communiquer grâce au langage des signes. La main est également un « objet » de plaisir, d’amour, de tendresse qu’Yves Duteil a merveilleusement chanté dans sa chanson «Prendre un enfant par la main ». Alors, « prenez-vous par la main » pour découvrir la force de l’histoire que chacune de ces mains raconte.

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Pierre Olivier Beaulieu : Echec & Mat

Dans l’univers mystérieux du jeu, deux reines, sans pitié, s’affrontent. Tous les coups sont permis et aucune n’hésite à utiliser Magie, Force de transformation, Charme, Puissance, afin d’atteindre le roi adverse pour le renverser, le vaincre. Des noirs ou des blancs, de la clarté ou de l’obscurité, quelle sera la reine qui pourra clamer « échec et mat » ?

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Jean - Paul Rascles : Point d’équilibre

Point d’équilibre entre l’ombre et la lumière à l’orée du jour. Le soleil rasant laisse encore le fond de la combe dans l’ombre. Un vol d’oiseaux s’en échappe et apparait dans la lumière puis replonge comme dans un jeu. Tout est à sa place.  

Jean-Paul Rascle, maraudeur d’images, qui recherche et parfois rencontre l’harmonie du monde.

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Christian Peter : La marionnette comme autre soi 

Dans sa position d’objet, la marionnette est à la convergence du monde réel, et du monde recréé. Elle implique un processus

d’échange et de communication entre le marionnettiste, et les spectateurs. La marionnette n’est qu’un petit bout de bois et de chiffon qui utilise un langage rudimentaire, mais elle porte la marque de son auteur. La marionnette impose son irréalité, les hommes lui ont accordé la vie !

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Bernard Moncet : Cuba, l’envers du décor

Fin décembre 1958, le dictateur Fulgencio BATISTA est chassé de Cuba par une armée de guérilleros dirigés par Fidel CASTRO et Ernesto GUEVARA plus connu sous le nom du «CHE». La voie est libre pour l’installation d’un pouvoir révolutionnaire dès le 5 janvier 1959. La Révolution Cubaine vient de triompher après 6 ans de lutte acharnée. Le monde entier découvre alors les visages de ces révolutionnaires qui deviendront bientôt des icônes pour la jeunesse des années 60. Plus de 55 ans après cette « Révolution Romantique », que reste-t-il aujourd’hui de cette période révolue ? Les espoirs de ce peuple issu de l’esclavagisme et de la colonisation espagnole se sont-ils concrétisés ? Les rêves de justice et de liberté tant espérés par ces Cubains jusqu’alors opprimés sont-ils enfin devenus réalité ? 

Une série d’images pour illustrer cet envers du décor toujours caché par le régime en place, pour montrer qu’il n’y a pas que des plages de sable blanc, que de vieilles guimbardes pour touristes nostalgiques, que de gros cigares, que de la salsa et du mojito à Cuba.

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Serge Riou : Coruscans, lumières des Cimes

Je cours les montagnes grenobloises depuis une quinzaine d’années et au gré des ballades journalières, de bivouacs ou de traversées de plusieurs jours, je profite des moments où les magnifiques paysages sont sublimés par de belles lumières. Devenu pèlerin en quête de lumière, je souhaite à travers cette série, partager avec vous la poésie de ces instants d’errance que mes photographies ont transformées en fragment d’éternité, tableau de lumière où l’esthétique des formes est mise en valeur par ces petits coups de pouce célestes !

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Laurent Ménora :  Le cube aux mystères

En tant que portraitiste j’apporte énormément d’importance au côté humain et je prends en compte pour chaque personne, leurs histoires afin de les intégrer au mieux à mes projets photographiques. Je vous présente un travail commencé il y a un an sur l’illustration photographique de la 4ème dimension. Un univers mathématique revisité en image. Mon projet : « Le Cube aux Mystères » illustre un bon nombre de croyances, contes, légendes en rapport avec les miroirs. Cette technique et cet imaginaire sont là pour éveiller l’imagination du public, le faire rêver et s’interroger.

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Hervé Shmelzle : Les heures noires (un conte)

« A la recherche des heures noires il était une fois cela commence comme cela mais ici c’est le noir qui prend l’horizon, sans issue or, on se lève pour chercher, pour avancer... » Cette série de photographies est un conte sans temps qui interroge le parcours de l’intime. Dans un monde qui parfois nous violente, nous interroge, nous perd, quelle est la place à la rencontre, aux rêves, au mystère, à la poésie ? Riche d’un

parcours graphique et d’un texte qui se répondent l’un à l’autre, cette exposition est aussi une histoire qui dialogue avec le spectateur qui en se l’imaginant créée aussi la sienne.

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